J'ai raconté mon arrivée sur Helgoland mais pas comment j'ai fait une journée de visite de cette île et comment et vers où je suis reparti. Ce qu'il faut savoir c'est que les voiliers de passage sur cet île ne sont pas si nombreux que cela. Essentiellement des bateaux Allemands ou Hollandais, jusqu'à présent je n'ai pas retrouvé de bateau sous pavillon français. Le bateau le plus "exotique" a été pour le moment le bateau italien sous pavillon polonais (j'en connais d'autres...). La majorité du tourisme de l'île provient des ferries qui alimentent à la journée son lot de touriste attirés par des prix intéressants sur l'alcool les parfums et autres produits détaxés que l'on trouve à profusion sur Helgoland. Il y a bien quelques hôtels et B&B mais il faut dire qu'une fois partis les ferries on ne croise plus grand monde.
J'ai moi même profité de ces prix attractifs pour m'acheter une paire de jumelles avec compas de relèvement (89€), une bouteille de rhum jamaïquain Eclypse et un Atlas maritime des côtes ouest du Danemark pour poursuivre ma croisière. J'ai visité le joli petit musée qui explique la formation géologique de cette île tout à fait exceptionnelle dans le paysage de dunes de cette mer du Nord. Mais aussi le traumatisme de cette forteresse maritime bunkerisée par les nazis durant la seconde guerre mondiale et base de leurs forces sous marine et de la volonté Anglaise d'anéantir cette place stratégique à la fin de guerre. Le haut de la falaise est recouvert d'une lande dans laquelle les cratères des bombes de 500 kgs alliées sont visibles et énormes. Une partie de la falaise est colonisée par une colonie de Fous de Bassan un peu comme aux 7 iles au large de Perros-Guirec.
Le lendemain de cette visite la météo était propice à une navigation vers le Nord. Il y avait 80 milles pour atteindre un des premiers abris sûr de la côte danoise: Esbjerg. Une fois encore le vent passant du sud à l'ouest nord-ouest je suis passé par 3 heures de pétole, le vent s'établissant NO ce qui me permettait d'atteindre ma destination sur un bord de bon plein. C'est au petit matin dans un temps à grain assez peu propice à la reconnaissance du long chenal d'accès à ce port que j'ai fait mon entrée au royaume de Danemark.
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Salut à tous les lecteurs. J'ai mis, aujourd'hui, le bateau au sec pour l'hiver. Il y aura sans doute des petits posts qui von...
Super, Super. Tu aurais moyen de mettre une petite carte avec ta trace????
RépondreSupprimerQue serait un marin sans sa boisson fétiche ...
RépondreSupprimerMerci Raymond, effectivement, contrairement à Haddock je suis resté fidèle au rhum pirate plutôt qu'au whisky ;-) Mais ici, au royaume du Danemark, il faut définitivement adopter la bière. On trouve d’excellente bières artisanales (sur l'île de Fur par exemple...) Captain K
RépondreSupprimerOn disait aussi "Naviguez bien, naviguez plein !"
RépondreSupprimerÀ quoi Tabarly répondait "Qui trop écoute la météo perd son temps au bistro !"
À méditer ;)